Beaucoup de bonnes raisons peuvent inciter votre client à exiger des corrections. S’il vous dit juste que votre rendu ne lui convient pas, la première chose à faire c’est de lui demander des explications. Avez-vous bien clarifié le briefing avec lui avant d’écrire ? Avez-vous bien compris le sujet ? Avez-vous choisi l’angle adéquat en fonction du business de votre client ?
Si vous avez fait un hors sujet, malheureusement, vous allez devoir tout reprendre. Ça peut arriver que dans le feu de l’action vous interprétiez mal un sujet. Quand on connaît bien un client par exemple, on pense savoir où on va et on peut commettre ce type d’erreur. C’est ennuyant, mais rien de dramatique : faites amende honorable et proposez à votre client une nouvelle date de rendu.
Les premiers textes d’une commande impliquent très souvent quelques allers-retours, et c’est normal. S’ajuster à la manière de faire de l’un et aux exigences de l’autre peut demander un petit temps d’adaptation. Ces premiers rendus doivent permettre de poser les bases pour les articles suivants.
Mais si les demandes de correction se multiplient, que votre client chipote pour des détails ou change d’avis tous les deux jours, à vous de mettre le holà .
Pour clarifier ce genre de situation, vous pouvez prévoir une clause dans vos CGV. Indiquez d’une part que les corrections doivent être comprises dans le cadre de la prestation initiale, telle que détaillée dans le briefing. Précisez également une quantité maximale de corrections incluses : une, deux, trois ? À vous de voir ce qui vous semble juste. Au-delà , fixez un nouveau tarif : vous pouvez opter pour un montant forfaitaire ou un pourcentage du prix initial par exemple.
Un dernier conseil plus facile à dire qu’à suivre : évitez les intermédiaires ! Souvent les demandes de corrections excessives sont dues à une mauvaise transmission des informations quand par exemple, entre le client final et vous, se trouve une agence.
Vous connaissez le principe des 80/20 ? Selon la loi de Pareto, 20 % des causes peuvent résoudre 80 % des problèmes. Utilisez cette règle pour faire le tri entre vos meilleurs clients et ceux qui sont moins rentables. Je vous l’assure, ce petit 20 % de vos clients qui accaparent 80 % de votre attention n’en vaut pas la peine.
D’accord, ce client est régulier et vous travaillez depuis longtemps avec lui. Mais cet éternel indécis un poil psychorigide vous fait reprendre chaque texte au moins trois fois. Une seule commande avec ce client difficile vous coûte le triple d’efforts ? Mettez un terme à votre collaboration ! Concentrez-vous sur les clients les plus profitables et avec lesquels vous prenez plaisir à travailler.
Version : 2.0
Dernière mise à jour : Septembre 2022