Est-ce facile de convaincre quelqu’un qui n’avait pas demandé à l’être ?

Les gens te parlent de contenus hypnotiques, de titres irrésistibles, de stratagèmes de persuasion, d’images sexy, de textes croustillants, tu trouves toutes les recettes de cuisine possibles derrière ce curieux vocabulaire. Ne t’épargne aucune curiosité pour ces choses. Tu as besoin d’une boîte à outils complète pour réaliser l’inimaginable : Amener un humain à changer.

A grand pouvoir…

Tu l’as compris, tout s’opère grâce à la magie de l’émotion… Et je n’ai pas dit « le pouvoir de l’Amour », nuance.

L’indignation, la confiance, l’identification, la peur, l’appartenance, la joie, la honte, etc., toutes ces émotions sont là pour nous apprendre à mieux réfléchir la question que le commerçant nous pose. 

L’offre n’est pas « Achète mon produit », mais « Change de vie maintenant ! », et c’est plus compliqué à faire comprendre.

Veux-tu un tapis technologique qui coûte 300 €, à mettre sous ton matelas, et qui permet de traquer ton sommeil et te dire si tu fais des apnées, ou souhaites-tu des réveils en pleine forme, avec une motivation d’acier et un désir nouveau de bouffer la vie qui vont te faire enfin sortir de ton marasme quotidien qui t’empoisonne, mais qui vont aussi t’obliger à sortir de ta zone de confort et vivre une aventure qui fait peur et qu’on appelle la Vraie Vie ? 

Parce que c’est ça qui va arriver si la promesse est tenue, et c’est ça que le client va acheter.

On ne vend pas le produit. On vend la promesse que le produit souhaite honorer.

N’aies pas peur d’entrer dans le défi du copywriting. 

Tu auras toujours à penser ta communication de cette manière si tu la veux efficace. Un bon article de blog permet d’obtenir quelque chose du visiteur, mais quoi ? Partagera-t-il ? Cliquera-t-il sur un lien pour en savoir plus ? Donnera-t-il son mail parce qu’il a envie de garder le lien ? Reviendra-t-il tout simplement lire régulièrement d’autres articles? 

Ce sont des effets que tu peux engendrer, avec la bonne formule magique.

Les formules que je te présente ici sont connues en copywriting. Elles servent à concevoir des pages de vente, mais en réalité, ces méthodes sont tout aussi bonnes pour convaincre sur l’ensemble d’un parcours en de multiples étapes, sites, vidéos, etc. Le déroulé sera le même, à plus grande échelle.

Tu peux même ne rien vendre avec ces déroulés, si ce n’est une idée de changement. Il suffit de remplacer le produit à vendre par l’idée à transmettre.

Par exemple, chaque modèle marche pour « acheter un gâteau végan », mais ils marchent aussi pour « il est temps que les végans aient des bonnes pâtisseries » et pousser ainsi le lecteur à adhérer à un mouvement qui va dans ce sens, sur Instagram par exemple.

Penses-y. Ça fait des articles de blog formidables en plus de très belles pages de ventes. 

A toi d’adapter la recette, mais ne la trahis pas, au risque qu’elle ne fonctionne plus.

Commençons par détailler la recette de base d’un texte copywrité que tu as lu des milliers de fois sur Internet sans même t’en rendre compte, que ce soit dans un post fleuri d’Emojis sur Instagram ou sur une page de vente d’un produit intéressant.

Elle se déroule en 5 étapes :

Dans un premier temps, on révèle le problème au client. Pour cela, on utilise souvent du storytelling pour que celui-ci s’identifie au protagoniste qui souffre de ce problème, ou on fait un contenu émotionnel qui en parle. On insistera sur le fait que c’est bien un problème important. Une fois que ton lecteur a bien compris que le problème le concerne et que lui-même finalement en souffre, il t’accordera toute son attention. Nous passons donc à la seconde étape.

Dans cette deuxième partie, nous faisons le point avec le lecteur sur les différentes solutions qui existent déjà sur le marché. Elles sont souvent contraignantes, peu satisfaisantes, peu efficaces, et c’est la raison pour laquelle notre lecteur ne les a pas choisies ou qu’il n’en est pas satisfait (et qu’il nous lit). Nous lui montrons par cette démarche notre sincérité. Ces solutions existent bien, et tentent de régler le problème, et si certaines s’en approchent, ce n’est jamais parfait. Le lecteur peut ainsi poursuivre de son propre côté la réflexion en se renseignant davantage sur ces solutions-là. Nous lui faisons gagner du temps en lui donnant un point de vue expert sur la situation. Il s’économise aussi pas mal de peine à devoir chercher par lui-même. Il comprend le problème, et comprend les différentes solutions qui existent et que nous connaissons bien également. Nous passons donc à l’étape suivante.

Dans ce prochain passage, nous allons lui expliquer comment nous devons penser idéalement la solution à ce problème. Quels sont les axes les plus importants et ceux qui sont secondaires, et où sont les erreurs des autres. Nous sommes critiques, quelque peu déçus que personne n’ait su faire ce qu’il fallait pour que ce problème soit résolu. À cet instant, notre discours entre en résonance avec la pensée frustrée du lecteur à problème. Il s’agit de son expérience quotidienne. Il se sentait incompris, à juste titre. Il reprend espoir. Il est prêt à entendre notre solution.

Nous arrivons à la présentation de la solution. Notre produit a tenu compte de ce que nous venons d’expliquer, c’est évident. Il est pensé intelligemment pour ce problème. Beaucoup de gens qui l’ont déjà utilisé en sont très satisfaits. Nous amenons les preuves de son efficacité. Le coût de ce produit n’est pas excessif par rapport au service qu’il rend réellement. Des gens importants l’ont reconnu. Ce que nous proposons comme solution est bien une véritable solution, il n’y a pas de fausse promesse, mais des témoignages positifs. Ici, notre lecteur, devenu prospect, passe l’épreuve de confiance. Il veut en savoir plus. Comprend-il comment celui-ci marche ? A-t-il bien compris le gain par rapport au coût ? C’est une étape cruciale. Nous pouvons à cet endroit ajouter des liens vers des pages secondaires qui l’informeront davantage sur les différents éléments techniques ou scientifique de notre solution.
Nous savons que 20 % des prospects ont besoin de beaucoup plus d’éléments d’information pour prendre leur décision. Nous pouvons ici les quantifier, les filtrer et et les accompagner spécifiquement.

Nous arrivons à la toute dernière étape, et nous invitons tout simplement notre prospect à devenir notre client. S’il n’est pas encore prêt à cela, nous l’invitons à une inscription de mailing-list pour maintenir le contact avec lui. Il le souhaite aussi, restant indécis, mais intéressé. Nous le relancerons alors jusqu’à ce que le « lead » mature, jusqu’à ce qu’il se sente prêt au changement.

Voila quelques autres exemples de plan de copywriting.

Et je vais te donner 3 autres recettes pour l’exemple (mais il en existe une multitude encore).

La formule de Bob Stone 

Ici, nous partons de l’idée de convaincre par l’enthousiasme. On multiplie les bonnes nouvelles, en quelque sorte. On accroche le lecteur par un gain formidable qu’on décline en feu d’artifice. Un court arret par la peur, histoire de mieux lui faire saisir le message, et re-feu d’artifice jusqu’au CTA (call to action).

  1. Promets un bénéfice dans ton accroche ou dans ton premier paragraphe – ton bénéfice le plus important
  2. Développe immédiatement ce bénéfice le plus important
  3. Dis au lecteur ce qu’il va recevoir, ce qu’il va gagner. Sois spécifique
  4. Étaye tes affirmations de preuves et de témoignages
  5. Dis au lecteur ce qu’il perdra s’il n’agit pas
  6. Réexprime ton bénéfice le plus important dans ton offre de conclusion
  7. Incite à l’action – maintenant

PPPP – la formule de Henry Hoke 

Peindre – promettre – prouver – pousser : Les fameux 4P. C’est un modèle qui fait rêver, une partition charmante où on lit avec appétit la page en ressentant de l’émerveillement et de l’espoir. Ça existe vraiment ! Je le veux !

  1. Peindre : mettez en image vos avantages les plus importants (picture)
  2. Promettre : développez vos avantages sous forme de promesses (promise)
  3. Prouver : prouvez ce que vous avancez (prove)
  4. Pousser : poussez votre prospect à agir (push)

La règle DDPC

Celle-là, c’est Hollywood ! Tout commence par un drame effroyable, un grand malheur, et en plus, on entre dans les détails du drame, mais on n’est pas des nabots minables, et on va se lever les coudes de la table ! Et y a pas de fatalité, d’ailleurs il y a cette solution incroyable ! Que tu peux en savoir plus et acheter en cliquant là, monsieur.

  1. La lettre de vente commence en étant dramatique
  2. La lettre de vente devient ensuite descriptive
  3. La lettre de vente se fait alors persuasive
  4. La lettre de vente conclut en déclenchant (clinching) l’achat

As-tu envie de voir un exemple d’article copywrité ?

Rendez-vous sur la prochaine page alors !

1 Commentaire
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Véronique Faucheux 20 octobre 2020 á 14:44

Très bien expliqué et concret.

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